Zelensky pourrait bientôt entamer son premier voyage à l’étranger depuis le début de la guerre… et ce sera en Suisse.
Le président ukrainien pourrait assister le 4 et 5 juillet, au Tessin, à l’ouverture de la conférence sur l’Ukraine qui doit se tenir à Lugano. Un dispositif de haute sécurité sera déployé.
La conférence devrait nécessiter des mesures de sécurité plus importantes qu’aucun autre événement organisé en Suisse depuis le début de la Seconde Guerre mondiale.
Une conférence sur l’Ukraine était déjà prévue, avant le début de la guerre. Il était alors question d’une conférence sur les réformes mais l’invasion de la Russie a changé les plans. «Une telle conférence n’est plus envisageable», avait déjà annoncé le département suisse des affaires étrangères fin mars. Il est désormais prévu d’organiser une conférence sur les donateurs et la reconstruction du pays.
Boris Johnson (Premier ministre britannique) devrait être également présent. Celles de Emmanuel Macron (Président français), Mario Draghi (Premier ministre italien) et Olaf Scholz (Chancelier allemand) sont encore en discussion.
Dispositif de haute sécurité:
Les autorités helvétiques sont donc sur les dents. En premier plan: Fedpol, le service de renseignement de la Confédération et la police cantonale tessinoise. Ils planchent en effet sur des mesures de sécurité exceptionnelles, en particulier pour assurer la sécurité du président Zelensky lors de son voyage et sa présence en Suisse.
Lors de l’inauguration du tunnel du Gothard en 2016, où de nombreux chefs d’État étaient présents, 2000 militaires avaient été engagés. Dans le contexte actuel, avec la guerre en Ukraine, ce dispositif devrait être bien plus élevé.