Quels sont les effets attendus du retour de Donald Trump à la Maison Blanche ? Entre promesses de règlement rapide des conflits israélo-palestinien et russo-ukrainien, l’enthousiasme risque de retomber rapidement à travers l’Union Européenne et ses proxys – dont la Suisse fait partie. Entre crainte, immobilisme et espoirs, tour d’horizon express.

Projet nazi à la sauce américaine
L’Union européenne était déjà un projet de l’Allemagne nazie, projet recyclé par l’oncle Sam, tout comme un bon nombre de scientifiques nazis – entre autres Wernher von Braun et tout comme les officiers nazis – recyclés par la suite à la tête de l’OTAN (Speidel, Heusinger, etc.). Bref, Bruxelles va-t-elle être abandonnée à sa ruine par Trump ou va-t-elle continuer de servir la soupe à la puissance tutélaire américaine ? Mystère. Toutefois, quelques indices économiques laissent entendre, comme l’a relevé Charles Gave, que le chef de l’Etat américain, s’il veut assainir un rien le budget de l’Etat, doit couper dans des dépenses. A choix : le service de la dette, la sécurité sociale ou la défense. Impossible de ne plus payer les intérêts de la dette sinon les banques risqueraient de mettre en cause la solvabilité des Etats-Unis. Impossible de toucher à la sécurité sociale, plutôt succincte au pays de la libre entreprise, cela risquerait de jeter dans l’ornière des cohortes de citoyens et d’attiser la vindicte populaire. La défense sera donc mise au régime, réduction de l’action militaire américaine dans le monde, réduction des budgets de l’OTAN, donc fin du parapluie sécuritaire sur l’Europe.
L’Europe à poil
Dans le même temps, Trump invite tous les grands groupes industriels (allemands en tête) à venir s’installer aux States, promesse de bons revenus et d’un minimum d’impôts sinon, le 47ème président les menace personnellement de taxes douanières considérables… Conclusion : sitôt la paix à peu près rétablie entre la Russie et l’Ukraine, tous les chefs d’Etats européens pas trop bouchés devront aller à Canossa, baiser la main, le pied ou ce qu’ils veulent de Vladimir Vladimirovitch Poutine qui, du reste, est tout prêt à passer l’éponge avec l’Allemagne : ce qui est bon pour Berlin est bon pour Moscou, avait-il dit. La France et la Grande-Bretagne, pendant ce temps, pourront toujours se souvenir de la lointaine époque quand ils étaient les maîtres du monde autour d’un feu de bois à défaut de gaz ou de pétrole russes.
Toute la vérité sur le conarovirus
Bonne nouvelle pour nous autres comploplos covidosceptiques, le nouvel occupant de la Maison Blanche a décidé de tout balancer au nom de la liberté d’expression, du retour à la santé et surtout parce qu’il est très, très, très fâché contre l’Etat profond qui nous a inventé la plandémie et n’a cessé de l’insulter, de lui faire des histoires et a même, in fine, tenté de l’assassiner. Pour nous, rien de nouveau sous le soleil, mais imaginez la claque pour le normie de base : le virus est une arme virale traficotée dans des laboratoires militaires, vraisemblablement répandu à dessein, toute la lutte organisée autour était inutile, humiliante et bidon (masque, distanciation sociale, confinement, etc.) et le pseudo-vaccin est inefficace et dangereux ou, pire, c’est aussi une arme biologique !
La paix coûte moins cher …
Au chapitre des affaires étrangères, le Donald préfère la paix parce qu’elle coûte moins cher que la guerre. Il y a peut-être, aussi une dimension morale dans cette posture. Quoiqu’il en soit, potus a de quoi faire plier son homologue israélien qui a déjà accepté une trêve et travaille sur un accord plus durable avec le Hamas. L’opération spéciale en Ukraine se poursuit à pas mesurés et assurés pour les Russes et l’Ukraine sait très bien qu’elle n’a pas le choix et doit s’asseoir à la table des négociations sous peine de se faire couper les vivres et les livraisons d’armes américaines.
En conclusion et quelle que soient l’admiration et la sympathie que l’on ait pour Trump, n’oublions jamais que, avec un ami tel que les Etats-Unis, on n’a plus besoin d’ennemi.