Les villes doivent-elles (dés)obéir ?
Berne et Bienne sont des villes dit en majorité rouge-verte, réfractaires à la vidéosurveillance dans leur espace public.
Ces dix dernières années, Bienne a toujours refusé que son espace public soit quadrillé par des caméras de surveillance.
Le Conseil municipal s’est toujours opposé à la limitation de ses prérogatives.
Cependant les autorités cantonales ne voient pas cela du même oeil.
La Berne cantonale souhaite imposer aux municipalités des caméras dans les points chauds.
Loi en préparation.
Une loi en préparation prévoit que dans le cas ou une commune refuserai, malgré les recommandations cantonales, de décréter une vidéosurveillance ou d’appliquer d’autres mesures, que le Canton puisse se substituer à elle et imposer une vidéosurveillance».
Préparé par la Direction cantonale de la sécurité, ce projet de révision de la loi sur la police a été mis en consultation. Les partis et les communes avaient jusqu’à vendredi dernier pour s’exprimer. Selon le «Bieler Tagblatt», Berne et Bienne n’ont pas manqué d’émettre de sévères critiques.
Pour le Conseil-exécutif bernois, l’installation de caméras serait « temporaire », il conviendrait de les retirer une fois le danger écarté. (Si cela arrive un jour, selon leurs estimations bien évidemment.)
Source: LeMatin