Procès Vallotton, la justice vaudoise inculpe sur des soupçons


Notre collègue journaliste d’Actions-Suisse.ch, Frédéric Vallotton, a été condamné sans preuve dans un procès à caractère hautement politique. Le ministère public vaudois semble encore « coincé » dans le narratif frauduleux de la période covidique. Retour sur un simulacre de justice.

Une juge de gauche vraisemblablement

Le verdict est tombé le jeudi 6 janvier et, dès le lendemain, j’étais prête à rendre compte des errements de la cours d’appel pénale. Le principal intéressé et victime d’une condamnation pour opinions covidosceptiques m’a toutefois dissuadée dans mon premier élan. Depuis, il ne s’est pas passé un jour sans que je n’insiste pour publier son histoire. Il a fini par accepter, non pas pour apparaître sous le jour flatteur de la victime d’une erreur judiciaire mais pour tenter de briser l’omerta autour de la dictature covidique. Frédéric Vallotton n’en veut même pas à la présidente du tribunal, Mme Kühnlein, « il faut comprendre les magistrats, ils risquent gros à s’opposer et ouvrir une brèche ». Notre collègue poursuit et évoque la question politique, les juges sont élus et non nommés. De plus, Frédéric relève qu’il a été un élu UDC et que, vraisemblablement, la juge Caroline Kühnlein, sur la foi de ses déclarations, « semble plutôt être de gauche ». Notre collègue modalise encore : je n’ai aucune certitude quant à son appartenance au parti socialiste mais, durant l’audition, alors qu’elle me demandait si je savais comment et pourquoi une photo de ma carte d’identité se trouvait dans le téléphone de Christophe Loperetti (le fournisseur des passes covid et membre de l’UDC au moment des faits, ndlr), j’ai répondu que je n’en avais aucune idée. J’ai répété une fois de plus que j’avais renouvelé ma carte d’identité au début de 2022 et que le cliché incriminant montrait une carte  périmée vieille de dix ans dont j’ai dû faire de nombreuses copies/photos pour des démarches en ligne ; quelqu’un a forcément fait parvenir l’un de ces clichés à Christophe. La juge Kühnlein a alors conclu de manière cinglante qu’aucune photo de sa propre carte d’identité ne se trouvait dans le portable de M. Loperetti. Je lui ai fait remarquer qu’elle n’avait jamais été une élue UDC, ni membre de l’assemblée suisse des délégués de l’UDC et elle a ironisé que ce n’était certainement pas dans les listes de ce parti que l’on trouverait son nom ! 

Un opposant trop voyant

Frédéric Vallotton, comme quasi tous les membres d’Actions-Suisse.ch a rejoint notre média afin de lutter contre les suites de la dictature sanitaire imposée à tous. Il a peut-être été un peu plus mordant que bien d’autres opposants et, de ce fait, était publiquement plus exposé. En 2020, au début de la pseudo-crise covid, il était encore membre de l’UDC mais la résistance plus que molle de la section vaudoise de ce parti face aux mesures liberticides l’a « refroidi » quant à ses choix politiques. Il a fini par quitter le parti peu avant les dernières élections cantonales vaudoises. En octobre 2021, il avait reçu par voies électroniques un faux passe tout à fait valide lorsqu’il l’a contrôlé avec l’application COVID Certificate puis l’a effacé sans plus s’en préoccuper. Coup de théâtre en août 2022, il reçoit un mandat de comparution de la police de sûreté du Nord vaudois ! Après moult embrouilles, refus injustifiés, méconnaissances de la procédure de la part des autorités, une inculpation, un premier jugement et ce recours rejeté, il est clair que le ministère public a toujours jugé notre collègue coupable et s’est même senti insulté par ses dénégations répétées. Frédéric s’est du reste longuement expliqué au fil d’un article sur notre site – et avec humour – après que son nom a été publiquement jeté en pâture dans un article du 24H, article portant sur la condamnation de Christophe Loperetti en première instance. En substance, notre collègue s’est ouvert à propos de sa situation particulière, de sa dispense médicale du vaccin, de sa dispense du masque communautaire et des tests PCR auxquels il se soumettait toutes les 48 heures durant la période 3G (vacciné, guéri ou testé) et donc sur le fait qu’il n’avait pas besoin de certificat covid, encore moins après avoir fait un covid,

Il a peut-être sauvé des vies !

Lorsqu’on lui demande s’il en veut à Christophe, il s’emporte !  Christophe est une personne formidable, solaire, généreuse. Je le connaissais un peu avant cette affaire, il m’était sympathique mais j’ai vraiment appris à le connaître au cours de cette galère. Pendant la procédure, lorsqu’il a appris que j’allais être jugé, il a fait savoir qu’il était prêt à témoigner en ma faveur : il avait reçu une demande groupée de passes, et parmi les noms, il y avait le mien. Il connaissait mon opinion sur toutes les mesures anticonstitutionnelles et a décidé de me faire cadeau de ce faux passe. Il ne m’a du reste jamais réclamé de l’argent. Il m’a juste envoyé via une messagerie électronique (msn, discord ou telegram, je ne sais plus) le PDF du vrai faux sésame pour la liberté. Après mon audience au tribunal du Nord vaudois durant laquelle il a témoigné, nous nous sommes rencontrés, nous sommes allés déjeuner. Il était sincèrement désolé de ce qui m’arrivait et n’a cessé de s’excuser ;  il a voulu remonter jusqu’à la demande  initiale mais il n’en avait plus aucune trace. Mais j’ai déjà raconté tout ça. Il faut surtout retenir les convictions de Christophe. Il luttait pour la liberté en prenant de très gros risques. Comme tous les opposants en 2021, nettement mieux informés que la justice vaudoise en 2024, il savait que les pseudo-vaccins anti-covid étaient inefficaces, ne prévenaient pas de la transmission et étaient dangereux. Je n’aurais pas fait ce qu’il a fait, je ne juge pas cette façon de procéder, peut-être qu’il a sauvé la vie de personnes qui, si elles n’avaient pas eu de faux passes, se seraient laissé injecter et seraient mortes aujourd’hui, ou gravement malades. Qui sait ?!

Un procès politique

Pour conclure, le ministère public vaudois n’a pu produire la moindre preuve de culpabilité à l’encontre de Frédéric Vallotton. In dubio pro reo : la doctrine veut pourtant que l’accusé soit relaxé en cas de doute. Au cours de l’audience de recours de notre collègue, la présidente et les deux autres juges, semblaient même découvrir le dossier, le prévenu devant attirer leur attention sur le fait qu’il n’avait pas fait que « quelques tests PCR » selon les propos de Mme Kühnlein mais des tests toutes les 48h durant la période 3G et une à deux fois par semaine durant la  période 2G, preuves à l’appui. Et Frédéric d’ajouter : je savais qu’on risquait de me faire des histoires, de m’accuser de répandre une maladie dangereuse. J’ai donc décidé de faire des tests tout du long, pour prévenir ce genre d’accusation. Preuve en est qu’il s’agit donc d’un procès politique et non d’un procès pénal.

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