Les néo-rétrogrades succèderont-ils aux mondialistes ?


Faut-il avoir une opinion sur les cérémonies d’ouverture et de clôture des JO ? Le « prosélytisme » LGBéTique parvient-il à « dévier » des hétérosexuels ? Le Monkey Pox est-elle une maladie sexuellement transmissible ? Nos élites mondialistes vont-elles céder la place à une résistance ultra-puritaine pour ne pas dire complètement coincée ? Tour d’horizon et état des lieux de la moraline post-woke

Néo-rétrogrades proclamant leurs valeurs pour eux-mêmes et pour des sauvages à plumes nouvellement convertis (potentiellement ex-woke) (et c’est de l’ironie). Le premier Thanksgiving à Plymouth, huile sur toile de Jennie Augusta Brownscombe, 1914, © Musée de Lakenhaldans, Pays-Bas

Conflit de 5ème génération

Je sais, ce n’est pas encore le moment pour la résistance de se disputer sur la couleur des rideaux. Il faut faire bloc contre le rapt de nos libertés civiques, les menaces d’une censure institutionnelle, les dérives écologisantes, les risques d’une société totalitaire soft sans parler de la sexualisation criminelle de l’enfance. Bref, la guerre, même si celle-ci ne dit pas son nom, la guerre qui est menée contre les citoyens lambdas des dites démocraties occidentales n’est de loin ni gagnée, ni terminée. Nous sommes dans ce que l’on appelle un conflit de 5ème génération. Le mot d’ordre : tous contre tous. Des éléments clivants tels que, par exemple, le transgenrisme, la Palestine, l’immigration de masse sont plus ou moins habilement montés en épingle. Résultat : celui qui gueule le plus fort a gagné ! avec la dialectique et la violence de nos maîtres actuels … Ça pique un peu.

Mme Barbara Butch, oversized et rayonnante (et ce n’est pas de l’ironie)

Crime de blasphème ?!

Commençons par la tarte à la crème des cérémonies olympiques. Je rappelle au passage que nous avons affaire au CIO, un gros bazar dont des dirigeants ont été condamnés pour viol ou corruption, sans parler des affaires de dopage. Au chapitre de la morale, on est au niveau de l’OMS ou de l’ONU. Je rappelle encore que ces jeux se déroulaient à Paris, France, un pays dirigé par un président surnommé par une partie de la presse « le poudré » (et rien à voir avec la cosmétique, ndla), l’époux d’une … femme qui l’a détourné alors qu’il n’avait que 14 ans. A quoi vous attendiez-vous ? Au lac des cygnes ? à une bourrée bretonne ? Allô ! non mais, allô quoi ! comme dirait  Nabilla. Vous pouviez simplement ne pas regarder ou changer de chaînes si ça ne vous plaisait plus. Ou vous barrez si vous y assistiez en direct. Quant aux grandes orgues du blasphème, jusqu’au plus mécréant des influenceurs comploplo sur  X y est allé de son petit couplet. J’aurais bien aimé entendre autant de récrimination lorsque le pape actuel, pape en titre du moins mais pas dans les actes, avait proclamé que « la vaccination était un acte d’amour » ! Pratiquement, je n’ai pas regardé ces fumeuses cérémonies, j’en ai vu quelques courts extraits et je n’en pense pas grand-chose. J’ai trouvé que la grosse dame peinte comme une matriochka était plutôt jolie, avec sa coiffe qui avait un petit air russe. La référence à la Sainte Cène était évidente,  mais il s’agit d’une fresque de Léonard de Vinci, donc une œuvre d’art que n’importe qui peut pasticher comme il lui semble. Laissons l’Eglise à l’église. Je ne veux pas d’une société dans laquelle le blasphème tombe sous le coup de la loi. A ce tarif, pourquoi ne pas criminaliser le mauvais goût (j’ai déjà quelques noms) !

Dérives lors d’une émission de GPTV

Plus inquiétant, les postures pudibondes, rétrogrades et fleurant bon la « haine du pédé » ou la condamnation du sexe comme avant 1970. Petit florilège de ce type de discours lors de l’émission CIA, Rockefeller : ils veulent transformer les enfants en esclaves sexuels ?! sur GPTV, avec pour invitée Mme Marion Sigaut. Détail amusant, cette dernière ressemble à Mme Christine Boutin, la passionaria anti-PACS, à croire qu’elles sont sœurs, avec un je ne sais quoi de hâbleur, à la limite de la poissonnière sur un marché. Les deux dames partagent une vision hyper-réactionnaire de la sexualité. Dans la dite émission, entre la minute 14’’ et 15’’, Mme Sigaut condamne le fait que « la sexualité, ça sert à se faire  plaisir ». Il ne faudrait pas selon elle décorréler sexe et reproduction ! Le pompon, entre la minute  39’’ et 40’’, elle balance « Il n’y a pas de sexe, sans sexe opposé ». Finalement, sur l’insistance de l’animateur Mike Borowski, elle finit par admettre à 57’30 que « le sexe, c’est du plaisir et pas forcément que des bébés ». Alléluia

La décadence par le sexe ?

Plus inquiétant du fait de la valeur intellectuelle des intervenants, au cours d’une excellente émission Les rencontres de Cara, Jean-Dominique Michel et Philippe Bobola : vers une révolution intérieure ? ,  on nous ressort le poncif bidon de « La chute de Rome est due au sexe ! » C’est faire bon marché de l’histoire car, à l’époque quand Rome s’est effondrée, elle était parfaitement et officiellement chrétienne, terminées les longues soirées turlutes et autres emboitages façon petites cuillères. A l’époque quand on baisait comme des castors, Rome était au sommet de sa puissance. Ne disait-on pas de Jules César, l’initiateur de cet âge d’or, qu’il était l’homme de toutes les femmes et la femme de tous les hommes ! La mère du futur empereur Octave, la belle-sœur du grand Jules, croyait même que son fils avait une aventure avec son oncle. En fait, non, Octave ne faisait que coucher avec sa sœur. Donc, voyez, puissance politique et bonnes mœurs sexuelles sont totalement déconnectées. Je pourrais vous parler de la cour de Louis XIV, de celle de la grande Catherine de Russie, etc. etc.

Candace Owens lors de sa vidéo sur X

Homophobie en roue libre

Last but not least, Candace Owens qui se réclame d’un catholicisme rigoureux et qui avait déjà dit au représentant d’une association gay qu’il était damné, en a récemment rajouté une couche lors d’une petite vidéo sur X, rapportée par Jean-Dominique Michel sur son canal Telegram, au cours de laquelle elle s’en prend à un clampin car « il croyait en l’homosexualité », comme si on pouvait croire aux yeux bruns ou aux poitrines pulpeuses ? Mme Owens devrait savoir que la croyance est réservée à un système de pensées ou à une foi religieuse mais pas à un fait !  Et pour terminer en beauté, elle fait l’amalgame suprême entre pédophilie et homosexualité. Et pompon de la pomponnette, lorsque je fais remarquer le délire de la dame sur le chat d’Aubontouite, on me répond avec des récits de personnes actives dans des associations gays et condamnées pour pédophilie avérée, la preuve que tous les gays sont pédophiles. Je pourrais encore vous parler du délire d’un utilisateur du chat d’ Actions Suisse, qui insistait que le MPox se transmet avant tout par l’anus et que c’était donc une maladie de gays, le propos agrémenté d’un léger raccourci en direction de la zoophilie et de la pédophilie aussi ! Non, le MPox est une maladie de contact. Et, effectivement, les queutards, quelle que soit leur(s) orientation(s) sexuelle(s), ont plus de risques de l’attraper que la majorité des individus monogames .

Islamophobie et femmes soumises

Pour conclure, cette sourde contre-révolution culturelle s’attaque sous couvert de résistance à l’une de  nos libertés fondamentales, à savoir faire ce que l’on veut de nos fesses entre adultes consentants ! Ça commence par de l’homophobie rampante, ça se poursuit par une volonté de re-domestication de la sexualité féminine et c’est déjà en train de filer mine de rien sur l’islamophobie, et autres rejets religieux. Je pourrais encore vous trouver des brassées de ce genre d’écarts de plus en plus fréquents dans les médias indépendants. Tout le monde n’est hélas pas Idriss Aberkane, Thierry Breton ou Clémence Houdiakova.

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