Film « Les Survivantes » : des enfants violés, torturés et assassinés, jusque dans le Nord vaudois !


Avec Les Survivantes, Pierre Barnérias nous a transmis la force et la lumière de huit femmes violées et torturées dans leur enfance. Six d’entre elles ont témoigné à visage découvert et face caméra ; parmi elles, Chantal Frei, une Suissesse.

Un réalisateur « complotiste »

Pierre Barnérias s’était fait connaître du grand public avec sa trilogie Hold-up, Hold on et Hold out, contre laquelle la bienpensance normie s’était déchaînée. Il revient avec un sujet choc : le viol, la torture et l’assassinat d’enfants dans le cadre de rituels pervers. Selon le témoignage même du réalisateur, cela faisait longtemps qu’il comptait dénoncer cette horreur. Chose faite, avec subtilité et émotion. Pas une once de voyeurisme. Des femmes contraintes durant leur enfance à des relations sexuelles, voire même au meurtre d’autres enfants racontent leur combat pour revenir à la vie … à une vie presque normale.

Silence de la presse et de la justice

« J’ai jeté un pavé dans la marre […] , aux journalistes et à la justice de poursuivre le travail » a confié le réalisateur. En Suisse romande, le silence est assourdissant. Il y a eu très peu de publicité à l’occasion de la projection unique des Survivantes à Genève, à la fondation Arditi en présence de Pierre Barnérias. Toutefois, de nouvelles séances sont annoncées à Vevey, Monthey, Martigny, Orbe et La Sarraz ; merci et chapeau à Cinérive ! Gageons que la presse mainstream restera toujours aussi silencieuse. Quant à la justice, même son de cloche ou mutisme en l’occurrence. Chantal Frei a tenté de déposer plainte par le passé mais elle a été taxée d’affabulatrice.

Chantal dans le petit cimetière abandonné de l’ancienne chapelle de l’Eglise libre

Rites satanistes dans le Nord vaudois

Chantal, peu avant la cinquantaine, s’est réveillée d’une vie de refoulement. Tout ou presque lui est revenu. Depuis, elle parle et fait parler d’autres victimes. Elle a déjà témoigné devant la caméra de Karl Zéro, elle a publié son récit de vie, Satanisme et violence ritualisée, Une survivante parle ! et elle anime un site de témoignage, 50voices.org. Pour Pierre Barnérias, elle raconte de quelle façon elle a été chassée comme du gibier derrière le stand de tir de Vuiteboeuf ou son supplice dans le sous-sol de l’ancienne chapelle de l’Eglise libre à Valeyres-sous-Rances ! Cet ancien lieu de culte est aujourd’hui employé comme local de répétition de la fanfare. L’Eglise libre a été fondée en 1845, dans le canton de Vaud, puis s’est réassimilée en 1965 à l’Eglise évangélique réformée de ce même canton. À l’époque des faits, entre 1975 et 1980, la chapelle devait encore être employée comme lieu de culte. Les autorités communales de Valeyres-sous-Rances ne nous ont pas encore précisément renseignés, la faute aux vacances.

Ancienne chapelle de l’Eglise libre où Chantal et d’autres enfants ont été violés et torturés.

La balle dans le camp de la justice vaudoise

Même si, depuis 2008, les faits d’abus sexuels sur des mineurs de moins de 12 ans sont imprescriptibles en Suisse (art. 123b de la Constitution fédérale), les violences faites alors à Chantal et de nombreux autres enfants risquent de rester impunies ; les violences sexuelles sur enfants antérieures à 2008 demeurent hélas prescriptibles, en tout cas jusqu’aux 25 ans des victimes. Toutefois, Chantal n’a pas été la proie d’un pédophile isolé mais d’une véritable organisation criminelle, d’une église sataniste selon son témoignage. Ce qu’elle a vécu, d’autres enfants l’ont vraisemblablement vécu après elle. La justice doit ordonner une enquête de police. Actions-Suisse va donc porter ces faits à la connaissance du ministère public vaudois. Affaire à suivre.

Les Survivantes, prochaines séances :

Vevey – Astor :                26 juillet, 18h00

Monthey – Plaza :             13 août, 18h00

Martigny – Corso :           13 août, 20h30

Orbe – Urba :                  27 août, 19h30

La Sarraz – Casino :         6 septembre, 18h00

3 réponses à “Film « Les Survivantes » : des enfants violés, torturés et assassinés, jusque dans le Nord vaudois !”

  1. Cher Raphaël

    Nous nous sommers rebcontrés à Berne quand tu es venue pour ton processus.

    Sur la place Rosalia-Wenge (Bern) et Le 1. 6. à Genève je t’ai revue.

    Je serais interessé d’aider une projection du film ‘Les survivantes’ à Berne.

    Vous avez déjà qui vous aide pour réaliser qu’on peut vor cette oevre dans ‘la capitale’?

    J’éspère de recevoir bientôt ta réponse.

    Cordialment

    Germaine
    xxx – xxx xx xx

    @nora8000

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