TPG «En raison du mouvement social qui se tient actuellement dans nos dépôts, nos véhicules sont empêchés de sortir, l’offre est donc extrêmement réduite. Aucune ligne de bus et aucune ligne de trolleybus n’est actuellement desservie sur le réseau urbain», indiquaient les Transport Public Genevois (TPG) encore ce jeudi matin. La grève de presque 2 jours c’est terminée aujourd’hui vers midi. Les bus et tram des Transports publics genevois vont peu à peu rouler à nouveau dès cet après-midi. Le retour à une situation parfaitement normale est attendu pour vendredi matin.

Et cela n’a pas été en vain. Les employés ont vu leur exigence accordée, avec l’indexation de 1,2% de leur salaire pour 2023 – les salaires seront valorisés cette fin d’année de 0,6% comme prévu, et de 0,6% l’an prochain. Les grévistes voulaient également obtenir une prime unique de 500 francs. Ils y ont renoncé et acceptent la proposition de 400 francs de la direction. La direction des TPG s’est dite «satisfaite de la fin du mouvement social.» Elle exprime ses «vifs regrets vis-à-vis de la situation difficile vécue ces jours et présente ses excuses à sa clientèle pour les désagréments causés.» De leur côté, les syndicats majoritaires au sein des employés des TPG, le SEV et transfair, tiennent à faire remarquer que «sans le mouvement de grève cet accord n’aurait pas été possible». • Maçons prêts à la grève. Plus de 20’000 maçons se sont prononcés en faveur d’une grève lors d’un grand vote sur l’ensemble de la Suisse. Ils en viennent à une telle solution «car la Société suisse des entrepreneurs attaque frontalement leurs droits lors des négociations actuelles sur la convention nationale (CN) qui arrive à échéance», révèlent ce jeudi les syndicats Syna et Unia dans un communiqué de presse commun. Les deux syndicats rappellent que «les entrepreneurs veulent notamment supprimer les dispositions en vigueur sur le temps de travail pour qu’à l’avenir des journées de travail de 12 heures et des semaines de 58 heures deviennent la normalité». Pour Syna et Unia, ces revendications «radicales sont même en contradiction avec la loi sur le travail (…] les chefs pourraient à l’avenir ordonner à court terme si, quand et combien de temps il faut travailler. Les horaires ne seraient plus planifiables et le travail sur appel deviendrait la norme». Parmi les revendications des travailleurs de la construction se trouvent une augmentation des salaires réels en raison du renchérissement, ainsi que la fin du travail gratuit. «Aujourd’hui, jusqu’à 30 minutes de temps de déplacement par jour de l’entreprise au chantier ne sont pas payées», détaillent les syndicats. Sur une année, cela représente deux semaines de temps de travail non rémunéré. Décidés à ne pas se laisser faire, les travailleurs de la construction ont donc prévu des journées de protestations dans tout le pays. La première aura lieu lundi au Tessin, annonce l’Unia sur ses réseaux sociaux. Les maçons vaudois, genevois et neuchâtelois ont eux décidé «de partir pour deux jours de grève: les 7 et 8 novembre prochains.» Sources: UNIA, SYNA, LeMatin¹, LeMatin², LeMatin³

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